La photographie d'immobilier : un métier
Magazine N°4
Pourquoi faire appel aujourd'hui à des professionnels de l'image?
Au delà de certaines raisons évidentes, analyse d'une exigence souvent incomprise.
L’image.
Premier contact visuel, l’image est la force du marketing actuel.
Quel serait l’avenir de nos publicitaires si un monde sans couleur n’existait pas….
Chez Cibiscus, cette idée s’exprime de tout son poids par l’intervention de professionnels : photographe, metteurs en scène, créateurs graphiques…. Pourquoi? Parce que le savoir faire professionnel dépasse la compétence personnelle et que bien souvent, le résultat obtenu va au delà de toutes les espérances.
La lumière est d’abord le critère essentiel dans le cadre d’une acquisition. La luminosité d’une pièce, son orientation et sa vue, font bien souvent battre le coeur des acquéreurs. Seul des appareils performants livrent des contrastes explicites entre extérieurs et intérieurs. Le photographe, artisan de la lumière sait donner à voir l’existant : il apporte dans la lumière de sa photo l’essentiel du bien-être ressenti.
Travail rendu difficile dans le salon de cette propriété du sud de la France que Victor Perez, photographe de Cibiscus, parvient à magnifier. Il conserve malgré un ciel anormalement chargé, un tableau lumineux et objectif, qui préserve les contrastes entre intérieur et extérieur.

Puis, le cadrage vient apporter une précision fondamentale : la disposition des pièces. Il laisse entrevoir un plan des lieux, l’architecture pure et l’organisation spatiale. Là où personnellement nous nous arrêtons à voir une pièce, le photographe va de son oeil avisé voir la même pièce, mais aussi le couloir qui s’en échappe, la porte dérobée qui conduit à la salle de bains où l’enfilade et la perspective entre salon et salle à manger.
Cyril Lallement, sollicité également par Cibiscus, applique cette vision architecturale de l’espace dans cet hôtel particulier parisien du 4ème arrondissement. Du salon de réception, l’oeil s’évade vers la salle de jeux et la cuisine.
Ensuite, la mise en scène, -le story board en quelque sorte- vient finir d’imposer le travail du photographe comme seul compétent dans la mise en valeur d’un bien. De quoi parle-t-on ici? De désencombrement quand cela s’impose, ou de ré-agencement quand cela le permet.
L’idée fondamentale est de permettre au sujet de se projeter immédiatement, et de se sentir déjà chez lui, en préservant la singularité du lieu.
Le close-up (gros plan), qu’on utilise alors plus fréquemment, facilite l’intimité commune entre volumes et personnes, et conduit alors le travail du photographe vers des tableaux très personnalisés. A droite, un intérieur Place Vendôme, où la décoration et les fleurs en deuxième plan favorisent ce langage vivant et humanisé.

Enfin, après la lumière, le cadrage et le story-board, il reste un élément majeur qui s’affiche aujourd’hui comme outil imparable : le story-telling.
Il s’agit de raconter une histoire qui parle au coeur du spectateur. Ainsi, le photographe va privilégier une cuisine en pleine ébullition à une pièce trop statique, une chambre d’enfant avec des jouets au sol, plutôt qu’une pièce rangée à la perfection, et une table extérieure dressée, plutôt qu’un mobilier de jardin isolé.
C’est un lien indéfectible qui se crée ainsi entre l’humain et l’inanimé, et qui pose les bases d’une mise en valeur réussie.
La visite des lieux vient confirmer cette impression première, et donne alors l’occasion de se concentrer sur d’autre détails.
C’est la raison essentielle pour laquelle un shooting réussi et bien souvent le gage d’une vente prometteuse et d’une mise en valeur justifiée.
Le carrousel ci-dessus, illustre le très beau travail des collaborateurs de Cibiscus et leur rend hommage dans le travail inlassable qu’ils défendent : faire resplendir un lieu sans en dénaturer l’essence.